lundi 25 octobre 2010

Une bonne critique


Anne, une amie professeur de français, a eu la gentillesse d'écrire une ciritique à propos de mon "magasin de contes, la voici :

Lorsqu’on franchit la porte du magasin de contes de Micheline, ça sent bon le feu de bois, le chocolat chaud et les gâteaux, des spéculoos.

L’espace est rempli de chaleur, celle de notre famille, mais aussi de souvenirs, ceux qu’on a partagés dans la nature ou lors des fêtes. Ca nous fait remonter à notre enfance et aux joies des plaisirs simples.

C’est d’ailleurs le thème du conte "La couturière" que j’ai particulièrement apprécié pour son rythme et sa morale. En effet, le texte est ponctué d’une ritournelle "Et tip et tap, et tip et tap,…" Grâce à celle-ci, on s’imagine la couturière marcher de porte en porte pour chercher du travail. "Et tip et tap, et tip et tap,…" Elle parcourt bois et champs et se réjouit des petits cadeaux que la vie lui offre. Malgré sa misère, elle vit heureuse et ne profite pas de la situation même lorsqu’elle découvre une pièce en or…

Micheline, nous fait découvrir "SA" nature, celle qu’elle voit avec ses yeux de raconteuse. Le tilleul qui se trouve sur toutes les places communales devient le colporteur de rumeurs du village. L’écureuil que l’on connaît pour ses provisions est en réalité tellement distrait qu’il en oublie où il les cache. C’est pour cela qu’il doit multiplier les coins. Le marronnier malade s’offre un dernier sursis en proposant un trésor au bûcheron qui doit l’abattre. Le cerisier du jardin de Vinciane reste son ami, son soutient malgré les années qui passent et la trahison. Et le souris, me dites-vous ! Eh bien, les souris, elles déménagent !

L’auteure nous parle aussi des nombreuses fêtes qui jalonnent l’année : la Saint-Nicolas, la Noël, le carnaval, Pâques... Pour chacune, elle a inventé une histoire qui nous renvoie finalement à notre propre histoire.

Ces textes lui ressemblent : ils sont frais, souvent heureux, remplis de bons sentiments, d’amour et d’humour. Ils chantent, après tout, que le monde est plutôt doux, que la vie vaut la peine d’être vécue même face à l’adversité. Assurément, un bon bol d’oxygène ! D’ailleurs, tout en les lisant, il me semble qu’il m’est arrivé d’entendre Micheline me les contant.

Voilà pourquoi, il ne faut pas hésiter un seul instant à franchir le seuil de la porte du magasin de contes !

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